La vie du Calvados

Refugee Food Festival

Découvrir le monde avec le patrimoine culinaire

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David Le Bris, chef de cuisine du collège de Trévières, et Maryam préparent ensemble le baklava, dessert à base de pistaches, amandes, miel et noix. © Emmanuel Blivet

Dans le cadre du Prix Bayeux Calvados Normandie des correspondants de guerre, le Refugee Food Festival tient une place particulière. Parce que c’est un moment privilégié d’échanges et parce qu’il s’adresse à des collégiens.

L’événement, qui a eu lieu en octobre, a pour vocation d’éclairer les collégiens sur la situation des réfugiés dans le monde grâce à des témoignages, des ateliers et des échanges autour de la cuisine. Des chefs réfugiés sont venus préparer des repas avec des spécialités de leur pays dans les restaurants scolaires.

Pour cette 2e édition, quatre collèges ont accueilli l’initiative : Les Sources d’Aure à Caumont‑sur‑Aure, Jules Michelet à Lisieux, Octave Mirbeau à Trévières et Paul Éluard à Dives‑sur‑Mer.

« Le Calvados est le seul département pilote pour le Refugee Food Festival dans les collèges, explique Fanny Borrot au Food Sweet Food (FSF) qui organise le projet avec le Haut Commissariat aux réfugiés (HCR) et le Département. Nous avons l’habitude de le mettre en place dans des restaurants mais avec des jeunes, c’est encore plus intense ».

Humanité et émotion


« Les élèves étaient ravis et émus. Beaucoup sont allés spontanément vers les chefs pour les remercier et leur parler. Pour les chefs réfugiés, c’était aussi un challenge et tous s’en sont bien sortis. L’objectif est de les aider à trouver un emploi ensuite ».

Au collège de Trévières, Isabelle Boisset‑Vinault, professeur d’histoire‑géographie et Lorraine Chevalier, professeur de français, ont donné l’impulsion pour participer à l’événement. Isabelle explique : « L’idée est venue lorsque nous avons préparé un cours sur l’histoire des migrations dans le monde. Nous avons tout de suite pensé que participer au Refugee Food Festival leur permettrait d’avoir un regard différent, d’appréhender le problème avec humanité. Les témoignages directs, les échanges et l’atelier musique ont beaucoup participé à l’émotion que les élèves ont ressentie ».

En images Parole d'élue En chiffre Zoom sur Le mot de Vanessa Lecoeur Revoir les lives du 8 octobre au collège de Caumont‑sur‑Aure