• Je pèse tous les ingrédients (dont une
huile de colza locale).
• Je mélange tout à la main et sans
chauffer (ça c’est ma tambouille !).
• J’ajoute les colorants naturels (argiles,
café, épices…) et les huiles essentielles
bio pour les parfumer (lavande,
cannelle…).
• Je verse ma pâte dans de grands moules
en bois.
• Je coupe mes savons avec un fil à beurre.
• Je les laisse reposer pendant 6 semaines
pour que la réaction soit totale.
Quelques chiffres
8 à 9 % de glycérine dans
chaque savon
10 ans, c’est l’âge de
l’entreprise cette année. Joyeux anniversaire !
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Le Calvados autrement
Coup de cœur
Les savons d'Orély : bons pour la peau et pour la planète !
C’est bien loin du Calvados, sur l’île de la Réunion, que tout a commencé pour Aurélie Vernaudon.
Un coup de cœur ! Un simple coup de cœur pour le savon, sa texture et son odeur subtile.
« J’ai testé la saponification à froid et
commencé à vendre mes produits
sur les marchés. Personne ne
connaissait cette technique qui permet
de fabriquer des savons totalement
naturels et ultradoux pour la peau. »
De retour en métropole, Aurélie
décide de reprendre sa fabrication
sous le nom d’Orély. Elle commence
dans la cuisine de son appartement.
« Le garage servait au séchage et le
logement est vite devenu trop étroit.
Il était temps de pousser les murs et
d’installer ma savonnerie artisanale à la
campagne. Désormais, je suis installée
à Vaudeloges, près de Saint‑Pierre‑en‑Auge. »
Des savons bio et surgras
Cette installation permet d’étoffer
l’activité : un site avec une boutique en
ligne, des visites sur rendez‑vous de la
savonnerie et même des ateliers pour
apprendre à fabriquer soi‑même un
savon. « Mes clients habituels trouvent
mes produits sur les marchés, dans les
points de vente ou en ligne. » Les Savons
d’Orély portent la mention « Nature et
Progrès », les pionniers de la bio depuis
1964 qui soutiennent les produits issus
d’une fabrication exigeante.
Jusqu’au 24 décembre, rendez‑vous sur le marché de Noël de Caen